7e édition de La Semaine chinoise, qui célèbrera cette année le passage à l’année du chien. Concerts, rencontres, expositions, projections de films… un programme très riche avec comme point culminant de cette grande semaine la parade dans le centre ville et la dégustation de spécialités chinoises le samedi 10 février.
Cette année, 10 salles du réseaux participent à la semaine chinoise.
- Le Foyer – Acigné
- La Bobine – Bréal sous Montfort
- Le Duguesclin – Cancale
- Le Vendelais – Châtillon en Vendelais
- L’Étoile – Châteaubourg
- Le Club – Fougères
- Le Bretagne – Guichen
- Le Ciné Manivel – Redon
- L’Aurore – Maure de Bretagne
- Le Celtic – Saint Méen Le Grand
5 films sont à visionner durant cette semaine (voir horaires par salle)
Le Rire de Madame Lin / de Zhang Tao / 1h22 / sortie le 20/12/2017 (Sophie Dulac)
Dans la province du Shandong, une vieille paysanne fait une chute. C’en est assez pour que ses enfants décident de l’inscrire dans un hospice. Mais les places sont rares et, dans l’attente qu’un lit se libère, la pauvre femme malade doit vivre chez ses enfants peu accueillants.
Argent Amer / de Wang Bing/ 2h36 / sortie le 22/11/2017 (Les Acacias)
À peine sortis de
l’adolescence, Xiao Min, Ling Ling et Lao Yeh ont des rêves plein la tête. Quittant leur village du Yunnan, ils partent grossir la main d’oeuvre de Huzhou, une cité ouvrière florissante des environs de Shanghaï. Soumis à la précarité et à des conditions de travail éprouvantes, ils veulent quand même croire en une vie meilleure.
Un jeune patriote / de DU Haibin / 1h45 / sortie le 31/05/2017 (24 images)
Zhao est né dans les années 90, dans la province du Shaanxi, au Nord Est de la Chine. Il n’a pas connu les espoirs nés de la chute du bloc communiste ni les événements de la place Tien An Men et pourtant il est un fervent patriote, admirateur de Mao. Son passage vers l’âge adulte et son entrée à l’université lui permettent d’affirmer peu à peu son libre-arbitre. Certains événements touchant sa famille finissent de faire vaciller une croyance dans la propagande éducative chinoise, jusque là inébranlable.
Tibetan Dreams / de Lothar Hofer / 50min / sortie le 22/11/2017 (Filigranowa)
Cinq jeunes grimpeurs autrichiens et espagnols décident de rompre avec la routine d’une vie professionnelle trépidante pour se rendre dans une région sauvage et inexplorée du Tibet. Leur objectif est une première mondiale, l’escalade du Gangga 7, un sommet qui se dresse à plus de 5600 mètres d’altitude au-dessus du plateau tibétain. Arrivés dans l’immense monastère de Ganzi situé au pied du massif, ils sont chaleureusement accueillis par les moines bouddhistes qui les soutiennent et les encouragent dans leur entreprise. Les cinq alpinistes se préparent alors à une ascension jamais réalisée auparavant et font connaissance avec les dangers spécifiques à une Première Mondiale. Le premier d’entre eux va être de savoir s’ils ont choisi la bonne voie pour atteindre le sommet et réaliser leur rêve.
Le portrait interdit / de Charles de Meaux / 1h43 / sortie le 20 décembre 2017 (Rezo Films)
Au milieu du XVIIIème siècle, le jésuite Jean-Denis Attiret est un des peintres officiels de la Cour impériale de Chine. Il se voit confier la tâche honorifique de peindre le portrait de l’impératrice Ulanara. Cette concubine devenue impératrice à la suite de la mort de la première femme de l’empereur Qian Long aura un destin très particulier. Sorte de figure romantique avant l’heure, il ne restera d’elle que ce portrait à la sensualité énigmatique de Joconde asiatique. Le film raconte ce moment fiévreux où l’impératrice chinoise rencontre le peintre jésuite. Un moment où la relation électrique entre un peintre et son modèle est prise en étau entre les contraintes de la cour (et son étiquette rigide) et les différences culturelles les plus extrêmes.